by bre | 20 Dec 2015 | Réflexions désordonnées, Voyage
Ça fait des jours que je suis pas à jour maintenant que c’est réglé (pas pour longtemps malheureusement) je peux parler un peu du plan. Parce que y’en a un. L’idée de revenir à San Jose c’était bien pour aller au Panama (j’apprendrai plus tard que le bus faisait une halt a Joco, ce qui m’aurait permis de rester un jour de plus vers le pacifique et m’aurait évité de repasser à San Jose) Tiens, parlons un peu de San Jose. J’en parlais déjà un peu au début quand j’ai marché à 5:00 du mat dans des rues désertes. Pendant la journée c’est une autre paire de manche. Tu peux facilement marcher 45min avec des poubelles dans les mains sans trouver une poubelle. Par contre en passant des montagnes de merdes amoncelées un peu partout. Faut pratiquement se faire violence pour garder son berlingot vide et son sac en plastique dans la main. Rien de vraiment nouveau. Juste étonnant vu le coût de la vie dans le pays.
Panama city c’est un peu pareil maintenant que j’y pense. Sauf la promenade au bord du pacifique peut-être. Mais dès qu’on va grailler dans les petites rues c’est la même chose.
Bon revenons en au plan; donc demain j’embarque sur la perla del caribbe un monocoque de 43 pieds qui prend à son bord 10 passagers et 2 équipages. (Oui 12 au total, on va être serré je pense). Pendant 2-3 jours on va visiter les îles San blas au large du Panama. Puis on met le cap sur Cartagena et on traverse la mer des Caraïbes. La traversée prend environ 2-3 jours dépendant du temps et des tempêtes. L’aventure quoi.
Plus de moyen de communication pendant 5 jours au moins. Arrivée prévue le 24 ou le 25 décembre à Cartagena.
Je peux donc déjà souhaiter un joyeux noël à tous.
Sinon pour reparler de la matinée bordélique à San Jose, j’ai l’impression que c’est le syndrome du sac de voyage; peu importe la taille et la longueur ou la destination du voyage, le sac sera plein tout pareil.
Aller bisous.
by bre | 20 Dec 2015 | Coups de coeur, Voyage
Oui parce que bon, c’est pas tout ça mais si Panama est connu c’est principalement pour son canal. Commencé par les français dans les années 1880 et continué et achevé par les américains en 1914. Opérés d’ailleurs par ces dernier jusqu’en 1999. Le bus qui nous emmène (2 pelés et 3 tondus de l’hôtel) ne part pas avant 10h ce qui me laisse le temps pour aller faire un peu de bicyclette sur la seule piste cyclable de Panama city. Au moins on perd pas de temps à réfléchir où aller. Malgré l’heure matinale, il fait chaud et lourd.
Hardi je me laisse tenter par un de ces granita fait main (littéralement) dans la rue avec un espèce de rabot sur un glaçon géant. On ajoute du sirop et ça fait l’affaire. Sauf que au Panama on ajoute un demi kilo de sucre et du dulce de leche ou du lait condensé. C’est juste horriblement sucré.
La visite du canal c’est quand même impressionnant même si bêtement je pensais que par un moyen ou un autre on ne faisait “que” relier 2 océans. Non c’est un peu plus compliqué. Il y a donc un lac au milieu et qui n’est pas au niveau 0 donc il y a des écluses pour “monter” dans le lac et pour y “descendre”. C’est schématisé mais c’est le principe.

Sur le chemin du retour je m’arrête dans un supermarché pour acheter des vivres de survie pour demain.. (aka vin rouge, rhum, barres de céréales et PQ)
by bre | 20 Dec 2015 | Voyage
Très intéressé par la possibilité de visiter une épave d’un avion C-45 qui repose par 20m de fond, je m’organise une journée plongée dans la mer des Caraïbes.
La visibilité à nouveau était très moyenne. Mais bon, on voit quand même que c’est un avion. Par contre les photos c’est pas trop ça.



On passe notre surface time proche d’une plage avec des dizaines de pélicans qui pêchent tranquilles, sans vraiment nous prêter attention.



Seconde plongée avec une visibilité incroyable si on compare avec la première. Pourtant on est pas si loin de l’autre.






Je fais la rencontre d’un polonais qui est la comme juge pour des matchs de boxe. Pas très bien compris mais bon, on parlera pas tant que ça de toute manière. Après le repas de midi, on a 20 minutes pour visiter le fort de Portobelo avant de rentrer sur Panama city.




Journée sympas mais sans plus. Le soir à nouveau crevé je m’endors à des heures étonnantes pour moi.
by bre | 20 Dec 2015 | Voyage
L’hostel est situé dans un immeuble qui devait être une magnifique demeure il y a paquet d’années. De beaux escaliers en bois, des hauts plafonds, une cours intérieur, des labyrinthes partout pour se rendre d’un endroit à l’autre. Il y a même 2 bars qui ont l’air d’appartenir à l’hostel. Quoique j’en sais rien en fait.
Le check in enfin finalisé, je me retrouve dans un immense dortoir de 8 lits avec À/C suis pas fan (pun not intended) mais bon c’est vrai qui fait super lourd en permanence.
Comme chaque nouvelle ville, je pars l’explorer à pied. Sauf que la, les dimensions sont assez énormes. Ah oui, la saison; j’en ai pas parlé car c’est censé être la saison sèche. Censé. El Niño en a décidé autrement. Du coup quand il pleut ça fait pas semblant. Du tout. Et le système d’évacuation d’eau a l’air aussi performant que celui de mexico city. Les bouches d’égouts refoulent l’eau en trop dans les rue, même après que le pluie aie stoppée.


Ma marche est un peu stoppée nette et je me retrouve à m’abriter sous une espèce de place de jeu pour adultes et handicapés. En tournant en rond encore un peu, je fini dans un immense mall à la recherche d’un magasin pour réparer ma gopro. Sans succès. Je déteste les mall.
De retour à Luna, je rencontre deux gamines allemandes avec qui on boit des bières et qui me proposent de cuisiner un truc dans la cuisine de l’hôtel. Bon elles sont sympas alors j’accepte, mais bon manger dehors coûte pas vraiment très cher mais apparemment elles comptent chaque dollar. On mange des pâtes à la sauce tomate. On dirait mes années étudiants.
Je ne reverrai pas Robbie, je finirai au lit à 23h de car la fatigue me terrasse rapidement. Malgré le bordel en bas dans le bar.
by bre | 20 Dec 2015 | Voyage
Je sais pas comment j’arrive à de débrouiller mais quand j’ai l’impression d’avoir tout le temps du monde et un programme peu chargé, c’est toujours pareil, j’arrive rarement à tout finir et je fini en courant dans tous les sens.
Ce matin c’était simple, je devais me lever, faire mon sac, aller faire un tour au marché, acheter des cartes postales, trouver un café sympas, les écrire, trouver la poste, acheter des timbres, envoyer les cartes, revenir à l’hostel faire le Check out, aller choper un bus pour le terminal tica. Tout ça dans l’harmonie et la volupté.
Du coup j’ai pas trouvé le marché tout de suite, je me suis bien paumé. Puis j’ai pas trouvé des cartes si facilement. De plus il me fallait un stylo et une enveloppe que je n’ai pas trouvé. J’ai pris un café et écrit les cartes. Cette partie à bien marché faut le reconnaître. Sauf que le temps avait déjà ben avancé et que j’avais toujours pas ni les timbres, ni l’enveloppe et cerise sur le gâteau, j’ai réalisé qu’il me manquait un truc à glisser dans l’enveloppe; un aller-retour en plus à l’hostel qui n’était pas prévu mais nécessaire.
Je trouve la poste, achète les timbres, poste toutes les cartes sauf une. Je trouve une enveloppe trop petite et trop longue mais on a plus le temps pour les détails. Cours à l’hostel (c’est déjà tard pour le Check out) fais le Check out, demande où on peut trouver une boîte pour envoyer le courrier on me répond à la poste uniquement. Retour à la poste avec tout mon bordel. De là il faut trouver un bus pour aller à la gare routière. Au final tout s’est bien passé mais pas reposant du tout, carrément stressant.
Dans le car je fais la connaissance de Robbie, un irlandais qui voyage 6 mois en Amérique centrale et du sud. Très sympathique on parle beaucoup voyage, vie en générale mais aussi voile car il embarque le 18 sur le koala2 à destination de cartagena également. A 2 jours prêt on était sur le même voilier.
Le passage de la frontière se fait un peu comme partout en Amérique du Sud/centrale. Tout le monde dehors du bus, il faut payer la taxe de sortie du pays, puis faire tamponner le passeport puis traverser la frontière à pied, faire tamponner son passeport, payer la taxe d’entrée, récupérer son bagage, passer à la douane, remplies les formulaires, etc..
Dans le bus, un couple du Salvador avec un bébé m’approche et me demande de leur prêter 300$ pour prouver au gardes frontières panaméens qu’ils peuvent subvenir à leurs besoins et que ce n’est pas de l’immigration illégale. Je demande si tout le monde doit faire ça, elle me dit que oui. Je lui réponds donc que je n’ai que 400$ au total et que je ne suis déjà pas certain d’être accepté. Robbie flaire l’arnaque et me dit de ne rien faire. Moi je les trouve sincères ces gens mais bon; j’ai vraiment que 400 donc si je leur file 300 il me reste 100. Est-ce que ça suffira? Et est-ce vraiment une arnaque? Ils sont dans le même bus que nous après tout. Est-ce que j’ai vraiment envie de me coller dans des embrouilles? Au final je les perds de vue, passe la douane sans qu’on me pose de questions. Par contre il y a bien un papier qui précise cette histoire de prouver qu’on subvient à ses besoins… Bon on verra, si elle me redemande je lui prêterai.
On se retrouve tous dans la salle de fouille des bagages. Le couple y compris. Ils n’ont donc pas eu besoin des sous alors? Je vais leur demander et ils me répondent que si, mais des locaux leurs ont prêté c’est tout bon. Elle me remercie encore. Honteux, je bredouille un excusez moi madame, elle me dit qu’elle comprend c’est bizarre comme demande. Mais que tout va bien ils peuvent entrer au Panama. On remonte tous dans le bus et on repart.
2 arrêts plus tard (un à David et un autre je sais pas où) on arrive enfin à Panama city, il est 4:30 du matin on est moyen frais quand même. Robbie et moi partageons un taxi malgré le fait qu’on soit pas du tout dans le même hôtel. On se dit à demain et on se quitte. (à nouveau, on ne se reverra pas mais on ne le sait pas encore)
Le Check in chez Luna’s Castel est pour le moins étonnant. Une dizaine de personne est attablée soit attendant que la réception ouvre ou prêts à partir dieu-sait-ou. Je m’endors sur un canapé en attendant de pouvoir obtenir un lit. Ce qui va s’avérer plus complexe que prévu due à une panne informatique. 😀