San Jose, deuxième.

San Jose, deuxième.

Un bus est censé m’amener au ferry qui traverse la baie de Nicoya jusqu’à Puntarenas. De la un autre bus m’emmènera jusqu’à San Jose. A nouveau Karima insiste pour me pousser un bout vu que c’est leur route jusqu’à Puntarenas. Après elles continuent sur la côte jusqu’à Manuel Antonio. Pas certain qu’elles prennent le ferry de 9:00, je préfère me préparer pour le bus de 6:30 et voir si elles sont prêtes à 7:00. Ça c’est avéré payant car je sais pa ce qu’elles ont foutu mais elles se sont perdues et on loupé le ferry. Elles prendront celui de 11h du coup.

 Arrivée sans problème à San Jose. Je galère un peu pour trouver le terminal des bus Tica (c’est une compagnie qui fait Guatemala, Panama, Mexique, Honduras) afin de trouver un billet pour le Panama. Malheureusement ce sera pas pour le soir même; c’est pleins pour les 5 prochains jours (l’itinéraire de nuit). Je me rabat sur un départ le lendemain mais à midi. Avec une arrivée à Panama city sur le coup des 4:00am. C’est pas génial mais il n’y a rien d’autre.

Retour à l’hostel où tout à commencé. Pangea. Pas de chambre dispo c’est en dortoir que je passerai la nuit. Enfin on me change 2 fois de dortoir avant de pouvoir m’installer complètement et d’essayer de faire sécher mes affaires de plongée. Trop humide à Montezuma. Pas vraiment mieux à sans Jose. Crevé, je vais faire trois courses, avale un hamburger et m’écrase dans mon lit sur le coup des 21h. On dirait bien que j’ai fini par adopter l’horaire des Polonaises.

Isla Tortugua

Isla Tortugua

Ce matin j’avais réservé une sortie à Isla tortugua. Les filles voulaient faire du snorkeling et moi je me suis laissé tenter par les images du types qui ventaient le tour je me suis dit que j’allais plonger. Mal nous en a pris.

Kasia a passé la plus grande partie de la nuit de nouveau aux toilettes. Du coup elle est moyen en état. Je prends donc le petit dej en tête à tête avec Karima. Puis on va voir le mec afin de lui expliquer que la c’est un cas de force majeur. On parlemente un peu et il finit par nous retirer de la facture la place de Kasia. Par contre vu qu’elle ne va vraiment pas bien Karima décide de rester avec elle. Tant pis pour les 35$ déjà payé. J’apprendais bien plus tard que Karima a eu la trouille en voyant le bateau et que ça l’arrangeait bien de ne pas venir tenter le mal de mer..

Je me retrouve donc tout seul à embarquer sur la bateau qui m’emmène à Isla tortugua. Enfin tout seul est un bien grand mot; on est tout de même une trentaine dans le bateau. Mais je suis le seul à plonger. Mal m’en a pris. Arrivé sur place ils me débarquent sur un autre bateau avec à son bord un capitaine, un instructeur, un divemaster et 4 clients américains. J’ai assez vite compris que ça allait être l’angoisse.

Et ça l’a été.

C’était des américains moyens bruyants et inconscients qu’ils ne sont pas seuls sur la terre. Ou dans le bateau dans ce cas. On se prépare pour la première plongée et la, c’était pire que tout. Un bordel pour se préparer. Côté encadrement pas mieux. L’instructeur perd ses plombs en entrant dans l’eau. (Moi j’ai rien vu, j’étais déjà dans l’eau mais je trouve une ceinture de plombs que je croyais être d’une autre plongée. Et non c’était la sienne) Lui et la nana qui l’accompagnait plongeaient avec octopus et manometre qui traînent par terre, bref pas très rassurant. Mais c’est pas fini. Beaucoup de courant, vagues du coup on est balloté de gauche de droite au milieu des coraux. Pas compris comment on a pas eu 1 mort et 2 tués. Une des américaines à force de gesticuler a perdu une palme. Moi je rigolais car je savais vraiment pas quoi faire. A part partir en courant ce qui n’est pas pratique. Visibilité pratiquement nulle je sais pas comment on s’est pas perdu à cette plongée. C’est pas fini. On remonte au bateau, tous ont les jambes en sang à force de râper les coraux. Ils ont trouvé amaaaaazing. Aaaaawesooome. Bon au moins ils sont contents.


 Deuxième plongée. Je descends en premier de nouveau le bateau est trop petit pour qu’ils trouvent toute leur affaire et qu’on puisse plonger correctement. Je jette un œil en bas, ce coup ci la visibilité est carrément nulle. On doit voir à 1m50 à tout casser. On commence la plongée et d’un coup je me dis tiens on est pas descendu des masses. Un coup d’œil à l’ordinateur et en effet, on est à 3m de fond. Je reviens pas. En même temps, il fait si sombre, on pourrait se croire au fond d’une grotte. Au bout de 20min chrono la fille qui accompagne l’instructeur qui buddy avec moi et moi-même, on perd le groupe. On cherche pendant 1min enfin non 10min du coup dans cette soupe et bon vu qu’on est à 3m de fond on peut aussi bien remonter à la surface ça changera rien. Ce qu’on fait. On trouve l’instructeur qui termine la plongée. Je suis remonté avec 112bars. Du jamais vu dans mon historique de plongée. Bref pas génial.



Ici sur cette photo on peut voir un requin, avec beaucoup d’imagination 🙂

Ils ont vite fait de me déposer sur la plage de l’île où je retrouve mes anciens camarades du premier bateau. Eux ont fait du snorkel. Apparemment c’était bien. Ils ont vu des poissons. Après le lunch j’esquive le banana boat et autres activités qui à mon sens n’ont rien à faire là et je monte au sommet du mirador voir la vue. Ça sera sûrement le clou de la journée partagé avec le petit dej avec Karima. Quelle histoire. Heureusement qu’elles sont pas venues.

  
  
De retour à Montezuma je croise les 3 suisses de Samara, prend une douche rapide et m’enquiers de la santé de Kasia. Ça va un peu mieux, karima l’a emmenée chez le toubib et a du trouver une pharmacie dans le bled suivant. Elles en ont profité pour découvrir une nouvelle plage: Carmen (elles perdent pas le nord ces deux-la). On prévoit un dernier dîner le soir mais juste avant de partir, l’estomac de Kasia en décide autrement. Karima vient donc chercher à manger à l’emporter à côté de mon Hostel. Ce qui me laisse juste l’opportunité de lui dire au revoir et bonne suite. On ne se reverra pas. Malgré notre direction commune le lendemain.

Ah oui j’en parlais hier, en rentrant de cette excursion, je trouve un Autrichien dépité à l’hostel. Je lui demande si ça va et il me répond que lui et sa copine viennent de se faire dépouiller en revenant de la cascade, celle qui est à 50m de l’hôtel des filles. Apparemment des mecs avec des masques et des armes à feu leur ont piqué ce qu’ils avaient sur eux. Flip flop y compris.

Montezuma

Montezuma

5:10am le réveil sonne et me sort de mes pensées. Karima est déjà en train de préparer le petit dej. J’accepte avec plaisir le café qu’elle me propose alors qu’elle n’en bois pas elle même. Elle le prépare pour sa pote Kasia.

Le temps de boucler nos sacs, dire au revoir à Thomas et on est parti. On prend la “scenic road” afin de profiter du paysage. Et de réduire le nombre de km. Sur des routes dégueulasses. Premier obstacle; Google décide de lui même de nous faire éviter un pont(pas connu de Google apparemment) en nous emmenant dans des chemins plus que pourri. Cette fameuse machette, dont nous avons parlé à maintes reprises avec Karima, aurait tout son sens la. On appercevra un puma au moins et des singes hurleurs. Le puma est passé vite, nous n’avons pas de preuve.


  
 Une fois la route correct, on traverse quelques rivières, roule sur quelques bosses et finalement arrive à bon port sur le coup des 11h. Pas mal le timing.

Une fois installé on se retrouve pour aller manger vers leur hôtel (le mien est au centre et tout pourri) dans un soda avec magnifique vue sur l’océan. Kasia peut recommencer à avaler quelque chose ce qui est pas mal. Une fois repus nous prenons la voiture pour aller voir ces fameuses cascades qui se trouvent être au dessus de leur hôtel. On pétouille un peu pour y accéder, on rigole de Kasia qui fait un peu sa princesse mais on fini par trouver. Baignades, Karima joue à tarzan et on fini par déguster des fruits de la passion que j’avais emmené. En repartant on arrive à passer par l’hôtel de plus chic de Montezuma qu ne réserve qu’à la semaine et pour plus de 1000$/semaine; c’est en effet très beau avec une vue incroyable et des spa tout partout. On brave les interdits pour encore aller voler des photos.



      
  

Vu qu’il fait encore très chaud, on se décide à aller à la plage. Au début on cherche playa grande mais trop loin, on se rabat sur playa Montezuma. On passe un bon moment à sauter dans les vagues et à observer la marée. Chacun rentre dans son hôtel et on se retrouve le soir pour déguster du poisson dans un soda à côté de mon hôtel ce coup-ci. Malgré l’absence de lumière elles rentrent à pied et seules, ce qui va s’avérer pas prudent du tout le lendemain.

Au programme de la journée: rien

Au programme de la journée: rien

La nuit sur le balcon dans mon hamac était parfait. J’ai sûrement mieux dormi que beaucoup vu la température dans les chambres. C’est donc en forme et reposé que je  retrouve Karima dans la cuisine à 6:00am. Elles ont toujours un programme qui commence tôt ces deux-là. Sur le coup des 7:30 après un petit dej qu’elles partagent avec moi elles partent explorer les plages des environs. J’attend que Sjoerd sorte de sa tente pour aller voir les plages qui se trouvent à une distance marchable de supertramp; le nom de l’hostel. La première, immense et déserte, ne nous convient pas; on se rabat sur celle des crocodiles. En effet il faut traverser une rivière pour y aller et il y a un signe danger crocodiles. Mais la plage en vaut la peine.

 Karima et kasia nous contactent pour nous rejoindre mais se gourrent de plage donc on les retrouvent à l’hostel pour aller manger qqch. on nous a recommandé un soda pas loin qui fait hamburger et autres plats locaux le tout fait maison.

De là découle cette photo et son histoire:


Puis celle-ci


(Prise bien plus tard)

Bon repas en effet hamburgers, cevice, arroz con pollo, etc..

Droit derrière, Sjoerd retourne à supertramp pour sa sieste alors que je me joins aux fille pour la plage. Celle trop grande le matin même. L’autre à marée haute possède un réel danger de crocodile.

  Pura vida..
  
  
Retour à supertramp pour une douche rapide puis une petite marche en ville.

Kasia n’est toujours pas en super forme. Elle est même carrément malade. Mais ça ne nous empêche pas de nous promener en ville et d’aller profiter des happy hours dans certains bar. Sur la plage. Après des gin tonic, Cuba libre et je sais plus quoi on se décide à aller manger un morceau. Le choix est difficile les endroits choisi par karima sont fermés. On se rabat sur un mexicain qui paie pas de mine et que kasia redoute car il est vide.

Son empanada est pas géniale et nos plats respectifs non.  Le taco volador ne nous convaint pas plus que ça.

Le lendemain elles m’emmèneront avec elles à Montezuma vu que c’est notre directions à tous. Départ prévu à 6h00 max karima ne plaisante pas avec les horaires de départ 🙂

Je dis à nouveau au revoir à mon hollandais qui lui part le lendemain pour Monteverde à la recherche de serpents et tarantules.  A ce moment là, on sait qu’on ne se reverra plus car il part ensuite pour la Colombie puis le Pérou pour enfin aller au Brézil.

Samara ou un coin de paradis hippie

Samara ou un coin de paradis hippie

2 jolies plongées avec des personnes sympas, quelques jolis poissons, tortues, requins etc..


  
  
  
  
  
Puis c’est un peu la course il faut laver les équipements de plongée, ne rien faire sécher se changer, tout empaqueter et choper le bus qui va au croisement communidad de la prendre un bus pour Nicoya et enfin un pour Samara. Dans le second bus je rencontre Doris un autrichienne en vadrouille qui va également à Samara. On fait donc un bout de route ensemble, on s’échange nos numéros et on se dit à bientôt.

Karima insiste pour venir me chercher en ville car l’hostel est pas tout prêt. Ce que je refuse mais qu’elle n’écoute pas. Et oui, Sjoerd les a contacté et elle sont également à Samara.

Du coup je retrouve Sjoerd, Kasia et Karima à nouveau.

La posada est une espèce de grande maison avec des pièces ouvertes un peu étonnant mais très sympas. Et totalement dans le style de son propriétaire. Un belge (pote de Sjoerd) qui est venu habiter ici il y a quelques temps. En arrivant dans la cuisine avec Karima il est (Thomas le Belge) en train de se faire tatouer le flan, vautré sur la table. Première rencontre étonnante.


Le lendemain matin c’est au tour d’un des trois romands trouvés sur place de se faire tatouer le pied.

Soirée sympas, les filles avaient du vin qu’on a accompagné d’une pizza et d’humour.

Réussire à trouver un Neuchâtelois, un Valaisan et un Vaudois à Samara c’est quand même énorme (les 3 du premier plans, en bas à droite).