El coco ce coup-ci

El coco ce coup-ci

Belles plongées aux sites de el sombrero y el cupcake, eagle raie, serpents de mer, tortues, poissons de toutes sorte, murènes etc..

De retour à l’hôtel je propose un lunch à mes deux amies polonaises chez Marie’s à Playa flamingo où je doit récupérer mes affaires qui sèchent.  Elles me rejoignent et se demerdent pour ne payer qu’une assiette sur deux avec l’aide d’un oiseau peu scrupuleux 😉 Puis on va se baigner rapidos. Enfin rapidos pour moi car je dois ramener la voiture à el coco. Elles sont désolées pour moi, on se dit au revoir en se disant qu’on reste en contact et qu’on se retrouvera bien sûr la route plus tard.

La route du retour est vite faite bien faite car je la connais ce coup-ci, je peux aller plus vite même si la route est pas géniale. En 1h la voiture est rendue, un Hostel trouvé, l’itinéraire de demain bouclé (pas possible de partir le même jour), une plongée réservée.

La ville n’a vraiment rien d’intéressant. Et trouver un endroit pour manger un truc sympas le soir relève presque du miracle. Des américains à la pelle.



Playa Flamingo

El coco ou presque

El coco ou presque

Ces deux derniers jours, terrassé par la fatigue, je me suis retrouvé au lit à des heures peu habituelles. Pour me réveiller à minuit puis 2h, 4h etc.. Côté fatigue on peut pas dire que je m’améliore. Au contraire.

Mais du coup ça fait un moment que j’écris rien pour différentes raisons. On va corriger ça.

Dans mon motel a Miravalles j’apprends que le volcan n’est pas hikable tout seul. Il faut un guide car il n’y a pas de trail etc.. C’est d’autant plus tentant. Mais bon n’étant pas très équipé je laisse tomber. Départ pour le parc Rincon de la vieja un peu plus à l’est. La route pour y arriver est une piste correct sauf sur le dernier km où à plusieurs reprises je me suis demandé si ça passait. C’était sans compter sur les caractéristiques surprenantes de mon auto. C’est passé mais avec la boue on pouvait vraiment se poser la question. Surtout seul et sans aucun moyen de contacter dieu sait qui.

Arrivé au parc  un ranger m’explique où il est possible d’aller et ce qu’on peut y faire. J’apprends qu’il y a un hot spring a 1h de marche et une cascade en chemin. Parfait. Arrivé à la source d’eau chaude je l’ai pour moi tout seul pendant disons 7 bonnes minutes avant qu’un couple de hollandais que j’ai dépassé sur le chemin me rejoigne. Sympas, on discute un peu on s’échange des tuyaux et on parle de la route pour venir ici. On retourne aux voitures ensemble. Et je m’en vais pendant qu’ils se cuisinent un truc à manger rapidos.

De là je décide d’aller directement et sans détour sur la côte. Je sais pas pourquoi je vise el coco. Sûrement parce que c’est là que je dois rendre la voiture en fait. Le temps de m’arrêter en route pour manger, j’arrive à el coco vers 16h. Le village n’a rien de très intéressant mais au contraire, tout ce qui me repousse. Un casino, des bars avec des TV immenses qui passent du foot ou autre sport américains; le tout en anglais. Tout est pensé pour le confort des américains c’est assez incroyable. Même des restaurants texan et j’en passe. Des bars lounge avec chanteurs en italien pour ceux ou celles qui aiment, karaoké pour ceux qui veulent se trémousser etc.. J’ai vite fait de me souvenir du bled que Karima et Kasia m’ont parlé; Brasilito. Je me souviens encore; ça semblait plus petit et moins touristique. Ce que j’avais mal compris c’est à quelle distance le bled se trouve de el coco. C’est à une heure de route tout de même. L’idée de vite aller voir et revenir on laisse tomber. Une fois là-bas je trouve une chambre rapidos, avale un cevice et tombe de sommeille. J’arrive tout de même à booker une plongée pour le lendemain matin à Playa Flamingo.



  
  

Llanos de Corte waterfall

Llanos de Corte waterfall

Un motel à la Costa ricaine. Un espèce d’hôtel sur le bord de la route qui mène au volcan Miravalles. Voilà où je passe ma soirée un peu tristounette. Il n’y a rien dans les alentours et c’est le seul endroit qui avait une chambre de disponible. Comme à 6h il fait nuit noir pas tellement moyen de faire grand chose d’autre. Comment j’ai bien pu faire pour me retrouver la?!

Le plan était simple, réveil, petit dej, courses, lessive à récupérer et départ pour la cascade. Puis volcan Tenorio et ensuite Miravalles. Tout a pris du temps et moralement j’étais peut-être pas vraiment la. Du coup le parc national Tenorio était fermé quand j’y suis arrivé (bon faut dire aussi que les 9 derniers km sont de la piste vraiment pourrie. Et que je pouvais pas faire demi tour car j’avais pris un autostoppeur et je me voyais mal le laisser au milieu de rien..)

Du coup traversée sur sur Miravalles par une route 4WD un peu raide mais faisable même avec un Jimny. La nuit tombant vite il a fallut trouver un endroit pur la nuit. Heureusement que la cascade du matin était belle ça a un peu sauvé la journée.


Cascade Llanos de Corte


Un passage de ruisseau


Vue depuis le haut de la colline entre Tenorio et Miravalles

Le Jimny


A nouveau un arc-en-ciel qui s’accroche quelque part..

Liberia

Liberia

C’est donc à l’arrière de la voiture de nos amies polonaises que Sjoerd et moi quittons Evy à essence Arenal. Un peu triste quand même car on a vraiment bien rigolé. On se promet qu’on se reverra en Belgique ou ailleurs, etc.. Magnifique route bucolique le long du lac pour arriver 1h30 après à Tilaran. Un bus à 11:30 nous emmènera à Canas. Nous prenons donc congés de Karima et Katia avec aussi un peu de tristesse. Mais je risque bien de les revoir sur la côte pacifique dans quelques jours. Ou du moins je l’espère, on a bien rigolé aussi.

Sjoerd et moi avalons vite un casados à Tilaran avant de prendre le bus pour Canas. 30min de bus plus tard nous avons chacun un bus pour nos directions respectives. Liberia pour moi et l’intersection je-sais-pas-quoi pour lui afin de rejoindre Nicoya.

Liberia, c’est pas terrible. Il faut vite un plan de rechange. Et c’est en louant une voiture que finalement je vais pouvoir me rendre à des endroits impossible en transport publique. Je la rendrait dans 3 jours sur la côte Pacifique. J’en profite pour faire une lessive et préparer mon départ. Le soir vu qu’il n’y a rien à faire du tout, je teste les cinémas Costa ricain. Mais la fatigue et l’air conditionné m’empêche un peu de profiter. Pas grave pour 3.6$ on va pas se plaindre.

Une belge, un hollandais et un suisse au cerro chato

Une belge, un hollandais et un suisse au cerro chato

Karima et son amie kasia nous ont gentiment amené au début du Trail pour gravir le cerro chato. Un volcan éteint depuis quelques temps déjà mais qui apparement vaut la peine d’être gravis pour sa vue dans son cratère où un lac s’est formé depuis.

Si la première heure s’est plutôt bien passée dès la seconde c’est devenu une autre histoire. Une pluie diluvienne nous a accompagné sur presque toute la suite de la journée. Venant parfois au moment le plus malheureux comme au bord du lac quand déjà le brouillard nous avait bien sapé le moral. Résultat de cette ascension mémorable il ne restera que de bons souvenirs mais pas de photo de la vie ou du lac car tout était complètement bouché. Par contre qu’est-ce qu’on a rit. Une fois de retour sur la piste, nos deux amies polonaises sont venues nous récupérer pour nous emmener à une rivière thermale qui nous q fait le plus grand bien. Evy malheureusement n’avait pas son maillot.

Une très belle journée malgré la météo.

  La fine équipe encore sèche..
  J’avais eu la bonne idée d’essayer de waxer mon pantalon. J’ai fait ça très mal et ça n’a pas servit du tout.
  On est censé voir le lac complet dans le cratère.. La ça fait plutôt décors de Tim Burton.  Cette bestiole qui à l’air mignone est en fait redoutablement pénible. A force d’être nourrie par les touristes de passage, elle s’imagine que tout le monde va la nourrir et va donc allégrement piocher dans les sacs, poches ou même déchirer le ponchot (jetable certe) de notre Hollandais.
  Tim Burton est encore passé par la..  En cas de beau temps, il est possible de se baigner au pied de cette cascade. Au point où on en était on aurait pu, mais trop frais.
  Evy arrivait gentiment au bout de ses forces  Deux polonaises, un Hollandais et un Swiss dans les eaux thermales de La Fortuna.