Chahuté, secoué, ballotté sur un siège pété qui fait que basculer en arrière c’est donc avec un petit goût de terrain qu’il est possible de s’émerveiller de la beauté de la nature Costa ricaine. On passe une quantité de coline impressionnante, traversée de forêts, jungle , plaines et rivières. Le tout dans un bus qui couine et grince à tout va. Est-ce que c’est pas ça le bonheur? Des paysages idiliques et une certaine insouciance. Non probablement pas mais quand même c’est pas mal du tout.
Si déjà écrire est assez sportif prendre des photos est carrément impossible, il faudra donc faire preuve d’imagination. Traversée de villages, croisées de camion, le linge qui sèche dans les jardins, les plantes de café, les bananiers et les plantes magnifique d’un bordeau vif dont j’ai oublié le nom.
Parfois c’est un bout de la montagne qui a demerdé sur la route ça ne laisse que peu de place pour passer mais étonnement ça passe quand même. Sûrement une question d’habitude.
Du coup le nom Monteverde prend tout son sens. En effet toutes les collines sont vertes.
La poussière de la route par contre passe partout en quelques minutes on se trouve pané d’une fine couche de poussière blanche.
En marchant dans les rues de San Jose à 5h du matin deux choses me viennent à l’esprit.
1) arpenter les rues d’une ville aussi tôt c’est comme découvrir une femme au réveil, elle est vraie et naturelle. On découvre ses courbes avant qu’elles soient recouvertes pour la journée ou son caractère avant le premier café ou encore les petites imperfections avant que le maquillage ne recouvre tout.
2) le jour où on devra poser des wifi longue distance à Sans Jose vu la gueule de la topologie de la ville on va pas rigoler.
L’intérieur du théâtre, qui date de 1897 tout de même, est super bien conservé ou peut-être restoré j’ai pas bien compris. Toujours est il que la plupart des choses mouvantes de la scène où du parterre se déplace à la force des bras. En effet, il est possible de faire monter le parterre au niveau de la scène afin de faire une salle de danse ou pour un gala par exemple. Vu qu’il faut 12 personnes qui font tourner une espèce de roue pendant 30 minutes on imagine bien qu’on fait ça pas très souvent. Les deux dernières fois étant il y a 6 mois pour la venue du président Chinois et il y a 3 ans pour une autre occasion. Et je ne parle même pas du mec qui se tape la sale corvée de dévisser toutes les chaises puis les revisser dans l’ordre après coup.
La salle du haut permet des récitals et des concerts de piano. Avec ces fauteuils français dont j’ai oublié le nom mais qui va me revenir. Ça y est ça m’est revenu ça s’appelle des confidences.
Le mec au milieu c’est en fait la statue qu’il y a sur le toit. L’original. La copie remplace celle qui est sur le toit. Et du coup on expose l’original dans le salon. En l’écrivant ça fait bizarre mais sur le moment le mec était convaincant. Au plafond des peintures assez incroyable; genre la dame en rouge avec la harpe est peinte de manière elliptique. Ça en jette à dire comme ça mais en gros peu importe le point d’où on la regarde on a l’impression qu’elle nous regarde dans les yeux. A nouveau en l’écrivant ça paraît pas net mais ça impressionne en tout cas.
Aussi incroyable que ça paraisse, il existait déjà à cette époque des fumoirs. Un pour les femmes et un pour les hommes afin de ne pas importuner la pièce centrale. Comme quoi nos aquariums dans les aéroports sont bien une révolution. Au sens propre du terme.
Le fumoir homme (ou était-ce celui des femmes?) L’autre fumoir..
(Qui peut bien m’expliquer ce que fout Ludwig ici à San Jose?!?)
Pour les photos on repassera. J’ai rien d’autre sous la main.
Sinon le théâtre à l’air d’être la fierté de la ville ou peut-être même du pays. En effet il est magnifique bien que pas très grand. Une jolie petite visite quand on est de passage à San Jose.