by bre | 14 Jan 2016 | Voyage
A nouveau je me retrouve à des heures pas possible dans un aéroport, je commence à les connaitres ces moments-la. Vol sans encombre jusqu’a Panama City, aéroport international. De la, j’ai 6 heures pour aller dans l’autre aéroport, faire le check-in et m’envoler pour Bocas. Sur la carte google, ça avait l’air largemement faisable. Je sors donc assez sûr de moi et demande comment je peux rejoindre “l’autre aéroport”. On me répond lequel? Je réponds “et bien l’autre, pas celui-ci, le national..” On me répond, lequel? Il y en a 3. Là je me sens pâlir car j’en ai aucune idée et je n’ai pas ma confirmation ni mon billet, le tout est dans mon mail et je n’ai pas internet. En recoupant toutes les infos, on détermine que c’est bien Albrook, celui que j’imaginais. Mais maintenant j’ai un doute, je fais vraiment confiance à une nana de la sécurité de l’aéroport? Aussi sympas qu’elle en avait l’air? On verra. Pour y aller, il faut marcher jusqu’à l’arrêt de bus et prendre un bus jusqu’a Albrook ville. De la, prendre un taxi jusqu’a l’aéroport. ça doit être faisable.
A l’arrêt de bus, je trouve un taxi qui me tanne pour m’emmener pour 20$, en l’écrivant, ça parait pas cher mais sur le moment, j’étais fixé sur mon bus.. A l’arrêt, il y a des Vénézuéliens qui rentrent de vacances et qui vivent à Panama City. Le chauffeur de taxi arrivent à nous convaincre que pour 20$ en tout, il pose les 3 Vénézuéliens au centre et moi à l’aéroport, 5$ par personne semble super raisonnable. Paf je me retrouve avec les 3 types dans un taxi a traverser la ville. Je vais arriver au final avec 4 h d’avance sur mon vol..4h à poireauter dans un aéroport pas tellement marrant en fait. Mais bon, c’est déjà le bon aéroport et ça ça n’a pas de prix.
Le petit avion se pose à Bocas del Toro, au nord-est du Panama, à côté de la frontière avec le Costa Rica. Bocas (comme on appelle la ville de l’aéroport) est située sur l’île de Colon. Pas très grande, c’est ici que je vais pouvoir me poser quelques jours, finalement faire une lessive et une dernière plongée. On m’a venté la clarté de l’eau, j’en serai un peu déçu après San Andres.
Je n’ai malheureusement pu réserver qu’une nuit dans l’hostal Selina. Et c’est peut-être pas plus mal, je me suis retrouvé avec 3 argentins qui ronflaient comme des camions, la nuit était moyenne je dirai.
Pour le lendemain, j’ai trouvé un petit hotel sympas avec des chambres moins cher que l’hostal..incroyable. Et une chambre, avec salle de bain, pas un dortoir. Je m’écrase sur mon lit à 23h car finalement, cette journée bien que peu active m’a épuisé.
by bre | 13 Jan 2016 | Coups de gueule
Mon avion est à 12h on a du temps pour aller prendre un dernier petit dej en ville. Ces trois derniers jours étaient très intenses, on a fait et vécu beaucoup de choses avec Luana, on s’imagine qu’on ne se reverra pas de sitôt et ça rend l’ambiance un peu lourde.
A cela on ajoute un petit dej pas terrible, ça casse un peu la magie des jours précédents. Malgré tout, on se dit au revoir, on se souhaite tout de bon et on espère se recroiser un jour.
Mon avion m’emmène à Bogota en deux heures et quelques. Je passe de la chaleur d’une île des caraïbes à la fraîcheur d’une capitale en altitude. Mon hotel n’a pas d’âme, il n’est pas vilain mais n’a rien de très sympathique. Dans un quartier résidentiel pas terrible. C’est vrai que j’ai un vol le lendemain tôt pour rejoindre Panama City et qu’un hotel proche de l’aéroport est plus adéquat mais toute de même, la magie des caraïbes me manque.
Affamé, je cherche à manger et c’est quelque chose qu’on ne devrait jamais faire. Chercher à manger quand on a faim. C’est comme faire des courses quand on a fait, on fini par acheter n’importe quoi et en trop grande quantité. Je fini dans un mauvais restau qui vend de mauvais hamburger, dommage.
Je pars ensuite visiter un peu la ville. Le musée Botero m’intéressait bien. Mais voilà, il est fermé le mardi :-/ Je me retrouve à marcher au centre ville sans trop de but précis puis je réalise que je ne suis plus sur la côte et que me retrouver en T-shirt une fois le soleil couché c’est pas terrible. La journée n’ayant pas grand chose pour elle, je me résoud à aller me coucher et attendre la suivante..
Ce que je fais non sans essayer d’aller au cinémas mais vu les horaires des films, je bats en retraite et je rentre me coucher, demain est un autre jour (de voyage)
by bre | 12 Jan 2016 | Voyage
Excellente nuit, pas de ronfleur ni de personnes qui entrent et sortent de la chambre. Juste parfait. Luana avait quand même mis un réveil à 7:00 car aujourd’hui on à booké une excursion à cayo Bolivar. Une île à une trentaine de km de San Andrés et qui apparemment vaut son pesant de cacahuètes. Rendez vous à 7:30 mais départ à 8:45 seulement. Pas très cool pour ceux qui sont arrivés à l’heure. Trajet sans encombre en speed boat et arrivée sur l’île. Elle est en effet magnifique. L’eau est christaline et en dégradé de couleur allant du turquoise au bleu foncé en passant par des dégradés de bleu et vert. Vraiment magnifique. Cerise sur le gâteau il y a des requins nourrices qui viennent tout prêt et qui sont visibles en snorkeling. Très impressionnant. Puis on se trouve un petit coin de plage désert et on en profite pour se relaxer, faire la sieste et papoter. Coins que nous ré-investirons après le repas tellement il est bien. Après avoir alterné baignades, sieste, requin, etc il est déjà l’heure de rentrer.
On retournera manger au wine bar vu que c’est quand même le meilleur choix de l’île. Après le repas on passe du temps à regarder les photos des 3 derniers jours et à se faire de films sur les prochains endroits à visiter.
by bre | 11 Jan 2016 | Coups de coeur, Voyage
10 janvier, le hasard fait que Luana et moi quittons la posada aujourd’hui. Nos réservations respectives de finissent le dimanche 10. Et je m’en plains pas. Les chambres sont vraiment surbookées. La veille Luana m’a montré l’hôtel où elle allait déménager. Pour le même prix, une chambre privée avec tv et A/C + salle de bain, le tout au centre ville. Évidemment il n’y en a plus. Mais bon on s’entend bien et la dame de l’hôtel propose d’ajouter un lit pour arranger tout le monde. Et en effet c’est top. Ce matinc’est donc déménagement. Vu que la veille on s’est quand même couché à neuf heures on est assez frais le matin à huit. A 11h tout est terminé installé dans le nouvel Hotel et prêt à attaquer la journée. On cherche à faire une lessive mais un dimanche avec un jour férié droit derrière c’est mort. On se rabat sur la location d’un catamaran hors de prix mais super bien. Conditions idéales pour naviguer. Il fait beau, un peu de vent mer magnifique. Que du bonheur. On passe 2 heures à sillonner la mer. Puis crevés on part se reposer à Rocky cay a deux pas. Non sans s’être enfilé un cevice et des crevettes. Ce soir on va au cinémas. J’ai déjà vu le film mais c’est pas très grave il mette d’être revu. Avant on mange au bar à vin, repas magnifique AVEC dessert ce coup ci. Une belle soirée.
by bre | 11 Jan 2016 | Voyage
A nouveau debout tôt pour aller plonger. (Je ne le sais pas encore mais ce seront mes dernières plongées à san Andrés) l’occasion de revoir des requins encore ainsi que de belles choses. Le centre est fermé dimanche et lundi car ces un jour férié. Cas cela ne tienne je plongerai lundi avec un autre vente et mardi je reviens chez Christian. C’est en tout cas ce que j’annonce sûre de moi en partant du centre. Par précaution je paie toutes mes dettes et ramasse tout mon matériel.
Je me dépêche de retrouver Luana a Rocky cay. Je la retrouve en train de faire la sieste sous un chapeau. Sans son tatouage sur le bras c’est pas certain que je l’aurai trouvée. On marche jusqu’à l’épave échouée à 200m de la plage et on profite qu’elle a emmené son masque pour visiter ce qu’on peut. L’épave est en très mauvais état, tout est rouillé et certaine parties menacent de céder quand on passe dessus. Mais ça tient. Luana préfère la partie immergée et redescend donc. Je continue à explorer le bateau comme un vrai gosse.
J’arrive tant bien que mal sur le pont supérieur et profite du magnifique vue de la plage et des baigneurs en bas. Pour redescendre, c’est une autre paire de manche. Le voie la plus direct et simple c’est évidemment de sauter les 12m de hauteur et atterrir dans l’eau. Super bien équipé c’est en Flip flop que je suis monté là-haut. J’ai sur moi mes lunettes de soleil, un bandana sur la tête et un appareil photo. Très pratique pour sauter. Mais pour faire le malin j’y vais quand même. Lunettes dans une main, appareil photo dans l’autre, une main sur la tête pour tenir le bandana et on crispe les doigts de pieds pour tenir les tongs.
En remontant à la surface, j’ai les lunettes, les tongs, l’appareil photo le bandana a foutu le camps mais facile s récupérer… Tout est la? Oui! Ou presque. Le choc a fait se décrocher un verre des lunettes… Voilà qui est malin. Je refile tout à Luana et emprunte son masque pour commencer les recherche par 5m de fond. Heureusement l’eau et cristalline et on voit donc assez bien. C’est finalement un gars en haut du bateau qui le verra et qui me l’indiquera. Les lunettes sont sauvées. On rigole de l’aventure et on commence à retourner vers la plage. A mi-chemin, tout à coup je me souviens de la clé du casier de mon sac que j’ai autour du cou. Enfin que j’avais. Elle y est malheureusement plus. Et là c’est la panique. Plusieurs raisons. 1) si quelqu’un la trouve, il a accès à pas mal de fric, mon passeport, mon téléphone et mes affaires de plongée. 2) si je la retrouve pas faudra convaincre le gars que j’avais bien tel casier et qu’il puisse ouvrir la porte. 3) si il fait ça je vais avoir de gros doutes sur la sécurité de ces machins. Je remprunte le masque de Luana, lui refile mon bordel et retourne à l’épave. Elle, épuisée d’avoir attendu en nageant, retourne à la plage. A nouveau nager avec des tongs c’est vraiment pas top. Presque pire que d’escalader une épave avec. Je commence à faire des aller-retours surface-fond pour essayer de localiser cette maudite clé. J’imagine sa trajectoire quand elle a quitté mon cou. Je plonge, replonge et plonge encore. C’est pas possible je vais pas abandonner. Je persévère, puis à un moment, j’aperçois un truc qui brille, bingo c’est ça!! J’ai retrouvé une clé de la taille dû pièce d’un franc par 5 mètres de fond à côté d’une épave. Je suis ravi, soulagé content et crevé. Je rejoins Luana et m’écrase sur la plage pour une mini-sieste.
On se donne rendez-vous vers coco loco vu qu’elle est en vélo et moi en moto taxi. J’arriverai avant mais pas tant que ça. On va se manger un morceau à café café un restaurant pas loin et pas trop mal. On passe un repas sympas à rigoler et à papoter. Elle insiste pour que je l’accompagne à coco loco ce soir. J’accepte en me disant que si ça ne me plait pas je rentrerai. On repasse donc à la posada pour se doucher et se préparer. Vu qu’il est tôt on profite de faire une sieste. Tony, une néo-zélandaise qui est dans la même chambre que nous se joint au plan; sieste, réveil à 11pm et coco loco.
Je me réveil en sursaut et je regarde l’heure; il est 2h32 de matin. Que s’est il passé? On est allé à coco loco et la soirée était folle au point de ne pas me souvenir comment j’en suis revenu? Possible, après tout je suis tout habillé. Est-ce que Luana est restée alors? Non elle est dans son lit. Tony aussi. Que s’est-il passé?! Je me rendors sans savoir. Vers 3:55 je me réveil à nouveau, Luana est assise dans son lit, on se regarde et on rigole. On a loupé l’heure et on a dormi direct. Terrassé par la fatigue. En fait toute la chambre a fait pareil. Rires et on se rendort.