Montezuma

Montezuma

5:10am le réveil sonne et me sort de mes pensées. Karima est déjà en train de préparer le petit dej. J’accepte avec plaisir le café qu’elle me propose alors qu’elle n’en bois pas elle même. Elle le prépare pour sa pote Kasia.

Le temps de boucler nos sacs, dire au revoir à Thomas et on est parti. On prend la “scenic road” afin de profiter du paysage. Et de réduire le nombre de km. Sur des routes dégueulasses. Premier obstacle; Google décide de lui même de nous faire éviter un pont(pas connu de Google apparemment) en nous emmenant dans des chemins plus que pourri. Cette fameuse machette, dont nous avons parlé à maintes reprises avec Karima, aurait tout son sens la. On appercevra un puma au moins et des singes hurleurs. Le puma est passé vite, nous n’avons pas de preuve.


  
 Une fois la route correct, on traverse quelques rivières, roule sur quelques bosses et finalement arrive à bon port sur le coup des 11h. Pas mal le timing.

Une fois installé on se retrouve pour aller manger vers leur hôtel (le mien est au centre et tout pourri) dans un soda avec magnifique vue sur l’océan. Kasia peut recommencer à avaler quelque chose ce qui est pas mal. Une fois repus nous prenons la voiture pour aller voir ces fameuses cascades qui se trouvent être au dessus de leur hôtel. On pétouille un peu pour y accéder, on rigole de Kasia qui fait un peu sa princesse mais on fini par trouver. Baignades, Karima joue à tarzan et on fini par déguster des fruits de la passion que j’avais emmené. En repartant on arrive à passer par l’hôtel de plus chic de Montezuma qu ne réserve qu’à la semaine et pour plus de 1000$/semaine; c’est en effet très beau avec une vue incroyable et des spa tout partout. On brave les interdits pour encore aller voler des photos.



      
  

Vu qu’il fait encore très chaud, on se décide à aller à la plage. Au début on cherche playa grande mais trop loin, on se rabat sur playa Montezuma. On passe un bon moment à sauter dans les vagues et à observer la marée. Chacun rentre dans son hôtel et on se retrouve le soir pour déguster du poisson dans un soda à côté de mon hôtel ce coup-ci. Malgré l’absence de lumière elles rentrent à pied et seules, ce qui va s’avérer pas prudent du tout le lendemain.

Samara ou un coin de paradis hippie

Samara ou un coin de paradis hippie

2 jolies plongées avec des personnes sympas, quelques jolis poissons, tortues, requins etc..


  
  
  
  
  
Puis c’est un peu la course il faut laver les équipements de plongée, ne rien faire sécher se changer, tout empaqueter et choper le bus qui va au croisement communidad de la prendre un bus pour Nicoya et enfin un pour Samara. Dans le second bus je rencontre Doris un autrichienne en vadrouille qui va également à Samara. On fait donc un bout de route ensemble, on s’échange nos numéros et on se dit à bientôt.

Karima insiste pour venir me chercher en ville car l’hostel est pas tout prêt. Ce que je refuse mais qu’elle n’écoute pas. Et oui, Sjoerd les a contacté et elle sont également à Samara.

Du coup je retrouve Sjoerd, Kasia et Karima à nouveau.

La posada est une espèce de grande maison avec des pièces ouvertes un peu étonnant mais très sympas. Et totalement dans le style de son propriétaire. Un belge (pote de Sjoerd) qui est venu habiter ici il y a quelques temps. En arrivant dans la cuisine avec Karima il est (Thomas le Belge) en train de se faire tatouer le flan, vautré sur la table. Première rencontre étonnante.


Le lendemain matin c’est au tour d’un des trois romands trouvés sur place de se faire tatouer le pied.

Soirée sympas, les filles avaient du vin qu’on a accompagné d’une pizza et d’humour.

Réussire à trouver un Neuchâtelois, un Valaisan et un Vaudois à Samara c’est quand même énorme (les 3 du premier plans, en bas à droite).

Une belge, un hollandais et un suisse au cerro chato

Une belge, un hollandais et un suisse au cerro chato

Karima et son amie kasia nous ont gentiment amené au début du Trail pour gravir le cerro chato. Un volcan éteint depuis quelques temps déjà mais qui apparement vaut la peine d’être gravis pour sa vue dans son cratère où un lac s’est formé depuis.

Si la première heure s’est plutôt bien passée dès la seconde c’est devenu une autre histoire. Une pluie diluvienne nous a accompagné sur presque toute la suite de la journée. Venant parfois au moment le plus malheureux comme au bord du lac quand déjà le brouillard nous avait bien sapé le moral. Résultat de cette ascension mémorable il ne restera que de bons souvenirs mais pas de photo de la vie ou du lac car tout était complètement bouché. Par contre qu’est-ce qu’on a rit. Une fois de retour sur la piste, nos deux amies polonaises sont venues nous récupérer pour nous emmener à une rivière thermale qui nous q fait le plus grand bien. Evy malheureusement n’avait pas son maillot.

Une très belle journée malgré la météo.

  La fine équipe encore sèche..
  J’avais eu la bonne idée d’essayer de waxer mon pantalon. J’ai fait ça très mal et ça n’a pas servit du tout.
  On est censé voir le lac complet dans le cratère.. La ça fait plutôt décors de Tim Burton.  Cette bestiole qui à l’air mignone est en fait redoutablement pénible. A force d’être nourrie par les touristes de passage, elle s’imagine que tout le monde va la nourrir et va donc allégrement piocher dans les sacs, poches ou même déchirer le ponchot (jetable certe) de notre Hollandais.
  Tim Burton est encore passé par la..  En cas de beau temps, il est possible de se baigner au pied de cette cascade. Au point où on en était on aurait pu, mais trop frais.
  Evy arrivait gentiment au bout de ses forces  Deux polonaises, un Hollandais et un Swiss dans les eaux thermales de La Fortuna.

Cano negro au bord du Nicaragua

Cano negro au bord du Nicaragua

La journée commence tôt. Très tôt. Déjà dans la nuit mon hollandais et sa tente pourrie débarquent sur ma yoga plateforme. J’ai eu la trouille de ma vie vu que je dormais super bien et qu’un hollandais trainant une tente sous la pluie c’est jamai rassurant. Surtout à passé minuit. Il s’était installé tout au fond de la propriété avec une tente genre tente de festival avec une seule toile. On lui avait prédit qu’en cas de pluie ça allait pas être marrant. Il confirme.

Le lendemain à 5:10 tabassante je plie mon bordel parce que ça suffit les conneries ce soir ce sera dans une chambre ou une tente en dur avec un lit et pas de pluie ou en tout cas qqch de mieux que squatter l’armoire de Evy et éparpiller mes affaires partout. 5:30 j’attend toujours que la pluie molisse un peu car sinon j’ai aucune chance d’être sec plus de 10min dans la journée. 5:40 je m’élance car là j’ai plus le choix je dévale la descente puis retrouve la rivière qui a tout recouvert les pierres qui sont en principe la pour aider à traverser. C’est donc aussi les godasses qui seront trempes avant 6h du matin. Une fois chez Evy je grouille de tout ranger pour aller la rejoindre attendre le minibus qui doit nous emmener en ville. Le tout sous la pluie évidemment. Notre Hollandais olympique nous rejoins mais préfère nous laisser nous occuper de l’attente au grand air et reste tranquille à l’abris.

On fini par arriver au canoë aventura qui nous emmène au cano negro. Je passe l’arrêt aux iguanes (quoique sympas) ainsi que le snack pancake au miel pour entrer directement dans les canoës. Evy et moi dans une embarcation, le guide et notre hollandais dans l’autre (je parle toujours de lui avec sa nationalité car je suis imcapable de prononcer son prénom ni même de l’écrire, mais ça va venir). 2h30 a pagayer et admirer une nature magnifique et des animaux un peu partout. Singes hurleurs, singes araignées, oiseaux en tout genre, Caïmans, paresseux etc…

Puis un lunch rapide avant de ré-embarquer dans le bus et de se refaire la route dans l’autre sens. Toute aussi tape-cul qu’à l’aller. Un dois à La fortuna on a 2h à attendre pour reprendre le bus qui monte à essence Arenal. 2h qui nous permettent d’acheter 2-3 trucs pour le lendemain, retirer du cash, acheter un café puis des bières et enfin retrouver Paolo (notre Italien rencontré à Santa Elena avec Evy) qui est enfin dans le coin. Demain on doit en principe se voir pour un trek au cerro chato. (Malheureusement, on ne se reverra pas, le lendemain il est parti pour la côte Pacifique)

Repas péruvien délicieux à la posada en compagnie de Kasia et Karima, 2 Polonaises très sympas qui logent ici également. Ce coup ci je dors dans une tente avec un peu de confort.


  Evy dans le canoë  Cano Negro (on imagine un peu pourquoi ce nom en voyant la couleur de l’eau)
  Les iguanes vus à l’aller
  Notre Hollandais qui fait un peu colonialiste prenant des photos avec le guide qui pagaie 🙂

El teatro nacional 2

El teatro nacional 2


L’intérieur du théâtre, qui date de 1897 tout de même, est super bien conservé ou peut-être restoré j’ai pas bien compris. Toujours est il que la plupart des choses mouvantes de la scène où du parterre se déplace à la force des bras. En effet, il est possible de faire monter le parterre au niveau de la scène afin de faire une salle de danse ou pour un gala par exemple. Vu qu’il faut 12 personnes qui font tourner une espèce de roue pendant 30 minutes on imagine bien qu’on fait ça pas très souvent. Les deux dernières fois étant il y a 6 mois pour la venue du président Chinois et il y a 3 ans pour une autre occasion. Et je ne parle même pas du mec qui se tape la sale corvée de dévisser toutes les chaises puis les revisser dans l’ordre après coup.

La salle du haut permet des récitals et des concerts de piano. Avec ces fauteuils français dont j’ai oublié le nom mais qui va me revenir. Ça y est ça m’est revenu ça s’appelle des confidences.

Le mec au milieu c’est en fait la statue qu’il y a sur le toit. L’original. La copie remplace celle qui est sur le toit. Et du coup on expose l’original dans le salon. En l’écrivant ça fait bizarre mais sur le moment le mec était convaincant. Au plafond des peintures assez incroyable; genre la dame en rouge avec la harpe est peinte de manière elliptique. Ça en jette à dire comme ça mais en gros peu importe le point d’où on la regarde on a l’impression qu’elle nous regarde dans les yeux. A nouveau en l’écrivant ça paraît pas net mais ça impressionne en tout cas.


Aussi incroyable que ça paraisse, il existait déjà à cette époque des fumoirs. Un pour les femmes et un pour les hommes afin de ne pas importuner la pièce centrale. Comme quoi nos aquariums dans les aéroports sont bien une révolution. Au sens propre du terme.

 Le fumoir homme (ou était-ce celui des femmes?)
L’autre fumoir..

Café Mundo

Café Mundo

Très bon café qui se veut italien (et la carte aide un peu dans ce sens il faut dire) avec de très beaux plats.

Évidement le coup de cœur va à l’eggplant parmigiana mais bon vu que c’est la seule chose goûtée c’est assez facile.

Les photos merdoient, elles arriveront plus tard.


Cerise sur le gâteau, ou plutôt maracuya dans la cuillère, le petit dessert offert qui vaut lui aussi le détour.