Après deux fails coup sur coup, il était temps de peut-être se concentrer sur d’autres choses. C’est donc naturellement que je me suis dirigé vers une colline surplombée d’une égalise (une autre, encore) avec un mec qui vraisemblablement avait beaucoup de choses à dire (ou prier) Vue incroyable sur la ville en-dessous et rencontre avec une habitante du coin qui à l’air de raffoler des fruits de cactus, elle en avait partout sur la tête et semblait heureuse et pressée de se rendre quelque part. Les quelques touristes croisés sur sa route ne l’ont pas perturbée le moins du monde.
On voit pas bien, mais elle s’en est foutu partout
Ah mais j’oubliais, petit lunch sur la plage quand même histoire de dire que c’est fait et que oui on peut manger sur la plage fin octobre en Europe. Faut profiter. Petit détour pour voir le temple d’Arthemis. Bon c’était fermé le temps d’arriver j’ai donc juste une photo volée car sortir le drone paraissait overkill quand même.
Environ 1une heure avant le coucher du soleil, avalant les kilomètres sur des petites routes montagnes , avec Moby, The Cranberries, Joan Osborn, Mylène Farmer, Evanescence, Dido, Faithless ou encore Jean-Jacques Goldman à fond dans les hauts parleurs, le paysage défile à toute allure. Un petit goût de liberté même si il est très éphémère. Une magnifique vue sur la mer et les collines environnantes.
Y’a un type qui a dit ça. Un poète. Parfois je me demande si partir c’est pas revivre beaucoup. Ce qui peut revenir au même tu me diras. Enfin non revivre ça veut dire qu’on était déjà mort avant ou que la situation s’en rapprochait. Partir c’est se concentrer sur l’essentiel. Surtout quand on a droit qu’à 8kg en meme temps. Partir c’est laisser derriere soit un quotidien, un train train, des habitudes pour les bousculer. Car peu importe la manière de partir, de voyager ou de s’enfuir, le quotidien en est inévitablement chamboulé.