Seconde journée à Medellin 

La veille au black sheep j’ai fait la connaissance de Amy et Dom. Une américaine et un Britanique marrants qui voyagent depuis des plombes on dirait en alternant boulot comme prof de yoga, réception de posada ou autre et voyage. Dans la même soirée on fait la connaissance de Rune un Danois très sympas également. Vu que je suis le seul à avoir un plan pour le lendemain (à savoir Arvi on tente encore) ils se joignent tous à moi. Départ à 8h00 afin d’être certain de pouvoir monter. Malgré l’heure on doit quand même faire la queue au second télécabine. Mais rien de très grave. 

Vue magnifique sur les bidonvilles et la ville en contrebas. 

Dom a prit en charge l’orientation de la troupe dans le parc, on s’oriente sur une balade alliant marche, lac, et chemin avec vue. On a pas encore compris comment il a emmerdé ça mais au bout de 2h on se retrouve au point de départ. Pas grave la balade était belle et du coup on s’oriente sur un autre lac. Faut dire la photo de la carte du parc qu’on avait n’était vraiment pas terrible. 

On redescend sur le coup des 4:30 avant le tohu-bohu des touristes qui redescendent tous en même temps. Au final on a bien géré.

Le soir on retrouve un couple d’ami hollandais a Dom et Amy. Très sympas on passe une bonne soirée. 

Resolutions de 2016

  • Mettre un slip propre
  • Se raser (un peu)

Voilà comme ça non seulement c’est réalisable mais c’est carrément déjà fait. 

2016

Voilà une nouvelle année vient de finir et une vient de commencer. Aussi loins que je me souvienne, j’ai toujours passé nouvel an avec des personnes que j’aimais ou qui m’importaient. Et j’ai toujours pensé que ça ne changeait rien, qu’on pouvait tout aussi bien passer nouvel an tout seul. Et bienc’est  à moitié vrai je dirai. Ce petit côté atypique de passer nouvel an à la plage dans un coins paumé de la Colombie ne remplace pas la présence de famille ou amis. Il y a bien un ou deux backpackers avec qui on à sympathisé mais sans vraiment plus. Du coup on se retrouve assez vite face à la mer avec une bière à la main à se demander ce que font les gens qu’on aime. Bon la réponse est assez simple; ils dorment probablement vu l’heure et le décalage horaire. 

Sinon pour cette dernière journée, il m’a semblé plutôt adapté une descente de la rivière en chambre à air. Tout seul. Enfin d’abord une moto m’emmène moi et ma chambre à air sur un chemin pourri jusqu’à un endroit où la moto ne peu plus aller. Puis, en Flip Flop avec cette chambre à air dans la main je me retrouve à marcher 30mimutes dans la jungle jusqu’à trouver le début de la rivière. Le débit est très très petit. Ça va donc lentement. Très lentement. Mais bon ça permet de chiller grave comme disent les jeunes. Après 2 heures et quelques j’arrive enfin à la mer. 

Palomino ou le village au nom de cheval

Taganga semblait déjà reculé; on ne saurait que dire de Palomino. Pas de GSM, internet presque inexistant. (Quand ça marche) une sorte de village de vacances pour locaux qui est également prisé des internationaux. Seul problème; les vagues sont si fortes qu’il est impossible de se baigner. Beaucoup de gens se noient malgré la police et des gens de la sécurité qui patrouillent la plage.

Le nombre d’hostel est impressionnant vu la taille de la “ville” beaucoup proposent des hamacs. La plage est belle malgré tout mais les activités limitées du aux vagues.

El coco ou presque

El coco ou presque

Ces deux derniers jours, terrassé par la fatigue, je me suis retrouvé au lit à des heures peu habituelles. Pour me réveiller à minuit puis 2h, 4h etc.. Côté fatigue on peut pas dire que je m’améliore. Au contraire.

Mais du coup ça fait un moment que j’écris rien pour différentes raisons. On va corriger ça.

Dans mon motel a Miravalles j’apprends que le volcan n’est pas hikable tout seul. Il faut un guide car il n’y a pas de trail etc.. C’est d’autant plus tentant. Mais bon n’étant pas très équipé je laisse tomber. Départ pour le parc Rincon de la vieja un peu plus à l’est. La route pour y arriver est une piste correct sauf sur le dernier km où à plusieurs reprises je me suis demandé si ça passait. C’était sans compter sur les caractéristiques surprenantes de mon auto. C’est passé mais avec la boue on pouvait vraiment se poser la question. Surtout seul et sans aucun moyen de contacter dieu sait qui.

Arrivé au parc  un ranger m’explique où il est possible d’aller et ce qu’on peut y faire. J’apprends qu’il y a un hot spring a 1h de marche et une cascade en chemin. Parfait. Arrivé à la source d’eau chaude je l’ai pour moi tout seul pendant disons 7 bonnes minutes avant qu’un couple de hollandais que j’ai dépassé sur le chemin me rejoigne. Sympas, on discute un peu on s’échange des tuyaux et on parle de la route pour venir ici. On retourne aux voitures ensemble. Et je m’en vais pendant qu’ils se cuisinent un truc à manger rapidos.

De là je décide d’aller directement et sans détour sur la côte. Je sais pas pourquoi je vise el coco. Sûrement parce que c’est là que je dois rendre la voiture en fait. Le temps de m’arrêter en route pour manger, j’arrive à el coco vers 16h. Le village n’a rien de très intéressant mais au contraire, tout ce qui me repousse. Un casino, des bars avec des TV immenses qui passent du foot ou autre sport américains; le tout en anglais. Tout est pensé pour le confort des américains c’est assez incroyable. Même des restaurants texan et j’en passe. Des bars lounge avec chanteurs en italien pour ceux ou celles qui aiment, karaoké pour ceux qui veulent se trémousser etc.. J’ai vite fait de me souvenir du bled que Karima et Kasia m’ont parlé; Brasilito. Je me souviens encore; ça semblait plus petit et moins touristique. Ce que j’avais mal compris c’est à quelle distance le bled se trouve de el coco. C’est à une heure de route tout de même. L’idée de vite aller voir et revenir on laisse tomber. Une fois là-bas je trouve une chambre rapidos, avale un cevice et tombe de sommeille. J’arrive tout de même à booker une plongée pour le lendemain matin à Playa Flamingo.