Le canal.

Le canal.

Oui parce que bon, c’est pas tout ça mais si Panama est connu c’est principalement pour son canal. Commencé par les français dans les années 1880 et continué et achevé par les américains en 1914. Opérés d’ailleurs par ces dernier jusqu’en 1999. Le bus qui nous emmène (2 pelés et 3 tondus de l’hôtel) ne part pas avant 10h ce qui me laisse le temps pour aller faire un peu de bicyclette sur la seule piste cyclable de Panama city. Au moins on perd pas de temps à réfléchir où aller. Malgré l’heure matinale, il fait chaud et lourd.

 Hardi je me laisse tenter par un de ces granita fait main (littéralement) dans la rue avec un espèce de rabot sur un glaçon géant. On ajoute du sirop et ça fait l’affaire. Sauf que au Panama on ajoute un demi kilo de sucre et du dulce de leche ou du lait condensé. C’est juste horriblement sucré.

La visite du canal c’est quand même impressionnant même si bêtement je pensais que par un moyen ou un autre on ne faisait “que” relier 2 océans. Non c’est un peu plus compliqué. Il y a donc un lac au milieu et qui n’est pas au niveau 0 donc il y a des écluses pour “monter” dans le lac et pour y “descendre”. C’est schématisé mais c’est le principe.


Sur le chemin du retour je m’arrête dans un supermarché pour acheter des vivres de survie pour demain.. (aka vin rouge, rhum, barres de céréales et PQ)

Portobelo

Portobelo

Très intéressé par la possibilité de visiter une épave d’un avion C-45 qui repose par 20m de fond, je m’organise une journée plongée dans la mer des Caraïbes.

La visibilité à nouveau était très moyenne. Mais bon, on voit quand même que c’est un avion. Par contre les photos c’est pas trop ça.


  
  
On passe notre surface time proche d’une plage avec des dizaines de pélicans qui pêchent tranquilles, sans vraiment nous prêter attention.


  
  
 Seconde plongée avec une visibilité incroyable si on compare avec la première. Pourtant on est pas si loin de l’autre.

 Je fais la rencontre d’un polonais qui est la comme juge pour des matchs de boxe. Pas très bien compris mais bon, on parlera pas tant que ça de toute manière. Après le repas de midi, on a 20 minutes pour visiter le fort de Portobelo avant de rentrer sur Panama city.

 Journée sympas mais sans plus. Le soir à nouveau crevé je m’endors à des heures étonnantes pour moi.

Luna’s castel

Luna’s castel

L’hostel est situé dans un immeuble qui devait être une magnifique demeure il y a paquet d’années. De beaux escaliers en bois, des hauts plafonds, une cours intérieur, des labyrinthes partout pour se rendre d’un endroit à l’autre. Il y a même 2 bars qui ont l’air d’appartenir à l’hostel. Quoique j’en sais rien en fait.

Le check in enfin finalisé, je me retrouve dans un immense dortoir de 8 lits avec À/C suis pas fan (pun not intended) mais bon c’est vrai qui fait super lourd en permanence.

Comme chaque nouvelle ville, je pars l’explorer à pied. Sauf que la, les dimensions sont assez énormes. Ah oui, la saison; j’en ai pas parlé car c’est censé être la saison sèche. Censé. El Niño en a décidé autrement. Du coup quand il pleut ça fait pas semblant. Du tout. Et le système d’évacuation d’eau a l’air aussi performant que celui de mexico city. Les bouches d’égouts refoulent l’eau en trop dans les rue, même après que le pluie aie stoppée.


  
Ma marche est un peu stoppée nette et je me retrouve à m’abriter sous une espèce de place de jeu pour adultes et handicapés. En tournant en rond encore un peu, je fini dans un immense mall à la recherche d’un magasin pour réparer ma gopro. Sans succès. Je déteste les mall.

De retour à Luna, je rencontre deux gamines allemandes avec qui on boit des bières et qui me proposent de cuisiner un truc dans la cuisine de l’hôtel. Bon elles sont sympas alors j’accepte, mais bon manger dehors coûte pas vraiment très cher mais apparemment elles comptent chaque dollar.  On mange des pâtes à la sauce tomate. On dirait mes années étudiants.

Je ne reverrai pas Robbie, je finirai au lit à 23h de car la fatigue me terrasse rapidement. Malgré le bordel en bas dans le bar.

Départ pour Panama

Je sais pas comment j’arrive à de débrouiller mais quand j’ai l’impression d’avoir tout le temps du monde et un programme peu chargé, c’est toujours pareil, j’arrive rarement à tout finir et je fini en courant dans tous les sens.

Ce matin c’était simple, je devais me lever, faire mon sac, aller faire un tour au marché, acheter des cartes postales, trouver un café sympas, les écrire, trouver la poste, acheter des timbres, envoyer les cartes, revenir à l’hostel faire le Check out, aller choper un bus pour le terminal tica. Tout ça dans l’harmonie et la volupté.

Du coup j’ai pas trouvé le marché tout de suite, je me suis bien paumé. Puis j’ai pas trouvé des cartes si facilement. De plus il me fallait un stylo et une enveloppe que je n’ai pas trouvé. J’ai pris un café et écrit les cartes. Cette partie à bien marché faut le reconnaître. Sauf que le temps avait déjà ben avancé et que j’avais toujours pas ni les timbres, ni l’enveloppe et cerise sur le gâteau, j’ai réalisé qu’il me manquait un truc à glisser dans l’enveloppe; un aller-retour en plus à l’hostel qui n’était pas prévu mais nécessaire.

Je trouve la poste, achète  les timbres, poste toutes les cartes sauf une. Je trouve une enveloppe trop petite et trop longue mais on a plus le temps pour les détails. Cours à l’hostel (c’est déjà tard pour le Check out) fais le Check out, demande où on peut trouver une boîte pour envoyer le courrier on me répond à la poste uniquement. Retour à la poste avec tout mon bordel. De là il faut trouver un bus pour aller à la gare routière. Au final tout s’est bien passé mais pas reposant du tout, carrément stressant.

Dans le car je fais la connaissance de Robbie, un irlandais qui voyage 6 mois en Amérique centrale et du sud. Très sympathique on parle beaucoup voyage, vie en générale mais aussi voile car il embarque le 18 sur le koala2 à destination de cartagena également. A 2 jours prêt on était sur le même voilier.

Le passage de la frontière se fait un peu comme partout en Amérique du Sud/centrale. Tout le monde dehors du bus, il faut payer la taxe de sortie du pays, puis faire tamponner le passeport puis traverser la frontière à pied, faire tamponner son passeport, payer la taxe d’entrée, récupérer son bagage, passer à la douane, remplies les formulaires, etc..

Dans le bus, un couple du Salvador avec un bébé m’approche et me demande de leur prêter 300$ pour prouver au gardes frontières panaméens qu’ils peuvent subvenir à leurs besoins et que ce n’est pas de l’immigration illégale. Je demande si tout le monde doit faire ça, elle me dit que oui. Je lui réponds donc que je n’ai que 400$ au total et que je ne suis déjà pas certain d’être accepté. Robbie flaire l’arnaque et me dit de ne rien faire. Moi je les trouve sincères ces gens mais bon; j’ai vraiment que 400 donc si je leur file 300 il me reste 100. Est-ce que ça suffira? Et est-ce vraiment une arnaque? Ils sont dans le même bus que nous après tout. Est-ce que j’ai vraiment envie de me coller dans des embrouilles? Au final je les perds de vue, passe la douane sans qu’on me pose de questions. Par contre il y a bien un papier qui précise cette histoire de prouver qu’on subvient à ses besoins… Bon on verra, si elle me redemande je lui prêterai.

On se retrouve tous dans la salle de fouille des bagages. Le couple y compris. Ils n’ont donc pas eu besoin des sous alors? Je vais leur demander et ils me répondent que si, mais des locaux leurs ont prêté c’est tout bon. Elle me remercie encore. Honteux, je bredouille un excusez moi madame, elle me dit qu’elle comprend c’est bizarre comme demande. Mais que tout va bien ils peuvent entrer au Panama. On remonte tous dans le bus et on repart.

2 arrêts plus tard (un à David et un autre je sais pas où) on arrive enfin à Panama city, il est 4:30 du matin on est moyen frais quand même. Robbie et moi partageons un taxi malgré le fait qu’on soit pas du tout dans le même hôtel. On se dit à demain et on se quitte. (à  nouveau, on ne se reverra pas mais on ne le sait pas encore)

Le Check in chez Luna’s Castel est pour le moins étonnant. Une dizaine de personne est attablée soit attendant que la réception ouvre ou prêts à partir dieu-sait-ou. Je m’endors sur un canapé en attendant de pouvoir obtenir un lit. Ce qui va s’avérer plus complexe que prévu due à une panne informatique. 😀

San Jose, deuxième.

San Jose, deuxième.

Un bus est censé m’amener au ferry qui traverse la baie de Nicoya jusqu’à Puntarenas. De la un autre bus m’emmènera jusqu’à San Jose. A nouveau Karima insiste pour me pousser un bout vu que c’est leur route jusqu’à Puntarenas. Après elles continuent sur la côte jusqu’à Manuel Antonio. Pas certain qu’elles prennent le ferry de 9:00, je préfère me préparer pour le bus de 6:30 et voir si elles sont prêtes à 7:00. Ça c’est avéré payant car je sais pa ce qu’elles ont foutu mais elles se sont perdues et on loupé le ferry. Elles prendront celui de 11h du coup.

 Arrivée sans problème à San Jose. Je galère un peu pour trouver le terminal des bus Tica (c’est une compagnie qui fait Guatemala, Panama, Mexique, Honduras) afin de trouver un billet pour le Panama. Malheureusement ce sera pas pour le soir même; c’est pleins pour les 5 prochains jours (l’itinéraire de nuit). Je me rabat sur un départ le lendemain mais à midi. Avec une arrivée à Panama city sur le coup des 4:00am. C’est pas génial mais il n’y a rien d’autre.

Retour à l’hostel où tout à commencé. Pangea. Pas de chambre dispo c’est en dortoir que je passerai la nuit. Enfin on me change 2 fois de dortoir avant de pouvoir m’installer complètement et d’essayer de faire sécher mes affaires de plongée. Trop humide à Montezuma. Pas vraiment mieux à sans Jose. Crevé, je vais faire trois courses, avale un hamburger et m’écrase dans mon lit sur le coup des 21h. On dirait bien que j’ai fini par adopter l’horaire des Polonaises.

Isla Tortugua

Isla Tortugua

Ce matin j’avais réservé une sortie à Isla tortugua. Les filles voulaient faire du snorkeling et moi je me suis laissé tenter par les images du types qui ventaient le tour je me suis dit que j’allais plonger. Mal nous en a pris.

Kasia a passé la plus grande partie de la nuit de nouveau aux toilettes. Du coup elle est moyen en état. Je prends donc le petit dej en tête à tête avec Karima. Puis on va voir le mec afin de lui expliquer que la c’est un cas de force majeur. On parlemente un peu et il finit par nous retirer de la facture la place de Kasia. Par contre vu qu’elle ne va vraiment pas bien Karima décide de rester avec elle. Tant pis pour les 35$ déjà payé. J’apprendais bien plus tard que Karima a eu la trouille en voyant le bateau et que ça l’arrangeait bien de ne pas venir tenter le mal de mer..

Je me retrouve donc tout seul à embarquer sur la bateau qui m’emmène à Isla tortugua. Enfin tout seul est un bien grand mot; on est tout de même une trentaine dans le bateau. Mais je suis le seul à plonger. Mal m’en a pris. Arrivé sur place ils me débarquent sur un autre bateau avec à son bord un capitaine, un instructeur, un divemaster et 4 clients américains. J’ai assez vite compris que ça allait être l’angoisse.

Et ça l’a été.

C’était des américains moyens bruyants et inconscients qu’ils ne sont pas seuls sur la terre. Ou dans le bateau dans ce cas. On se prépare pour la première plongée et la, c’était pire que tout. Un bordel pour se préparer. Côté encadrement pas mieux. L’instructeur perd ses plombs en entrant dans l’eau. (Moi j’ai rien vu, j’étais déjà dans l’eau mais je trouve une ceinture de plombs que je croyais être d’une autre plongée. Et non c’était la sienne) Lui et la nana qui l’accompagnait plongeaient avec octopus et manometre qui traînent par terre, bref pas très rassurant. Mais c’est pas fini. Beaucoup de courant, vagues du coup on est balloté de gauche de droite au milieu des coraux. Pas compris comment on a pas eu 1 mort et 2 tués. Une des américaines à force de gesticuler a perdu une palme. Moi je rigolais car je savais vraiment pas quoi faire. A part partir en courant ce qui n’est pas pratique. Visibilité pratiquement nulle je sais pas comment on s’est pas perdu à cette plongée. C’est pas fini. On remonte au bateau, tous ont les jambes en sang à force de râper les coraux. Ils ont trouvé amaaaaazing. Aaaaawesooome. Bon au moins ils sont contents.


 Deuxième plongée. Je descends en premier de nouveau le bateau est trop petit pour qu’ils trouvent toute leur affaire et qu’on puisse plonger correctement. Je jette un œil en bas, ce coup ci la visibilité est carrément nulle. On doit voir à 1m50 à tout casser. On commence la plongée et d’un coup je me dis tiens on est pas descendu des masses. Un coup d’œil à l’ordinateur et en effet, on est à 3m de fond. Je reviens pas. En même temps, il fait si sombre, on pourrait se croire au fond d’une grotte. Au bout de 20min chrono la fille qui accompagne l’instructeur qui buddy avec moi et moi-même, on perd le groupe. On cherche pendant 1min enfin non 10min du coup dans cette soupe et bon vu qu’on est à 3m de fond on peut aussi bien remonter à la surface ça changera rien. Ce qu’on fait. On trouve l’instructeur qui termine la plongée. Je suis remonté avec 112bars. Du jamais vu dans mon historique de plongée. Bref pas génial.



Ici sur cette photo on peut voir un requin, avec beaucoup d’imagination 🙂

Ils ont vite fait de me déposer sur la plage de l’île où je retrouve mes anciens camarades du premier bateau. Eux ont fait du snorkel. Apparemment c’était bien. Ils ont vu des poissons. Après le lunch j’esquive le banana boat et autres activités qui à mon sens n’ont rien à faire là et je monte au sommet du mirador voir la vue. Ça sera sûrement le clou de la journée partagé avec le petit dej avec Karima. Quelle histoire. Heureusement qu’elles sont pas venues.

  
  
De retour à Montezuma je croise les 3 suisses de Samara, prend une douche rapide et m’enquiers de la santé de Kasia. Ça va un peu mieux, karima l’a emmenée chez le toubib et a du trouver une pharmacie dans le bled suivant. Elles en ont profité pour découvrir une nouvelle plage: Carmen (elles perdent pas le nord ces deux-la). On prévoit un dernier dîner le soir mais juste avant de partir, l’estomac de Kasia en décide autrement. Karima vient donc chercher à manger à l’emporter à côté de mon Hostel. Ce qui me laisse juste l’opportunité de lui dire au revoir et bonne suite. On ne se reverra pas. Malgré notre direction commune le lendemain.

Ah oui j’en parlais hier, en rentrant de cette excursion, je trouve un Autrichien dépité à l’hostel. Je lui demande si ça va et il me répond que lui et sa copine viennent de se faire dépouiller en revenant de la cascade, celle qui est à 50m de l’hôtel des filles. Apparemment des mecs avec des masques et des armes à feu leur ont piqué ce qu’ils avaient sur eux. Flip flop y compris.