Qu’on le veuille ou non, tout à une fin.

Qu’on le veuille ou non, tout à une fin.

Il est temps pour moi de clore ce mini chapitre dans la région. Au final, sur une si courte durée, quand je regarde en arrière, j’ai quand même atteint quelques objectifs. C’est sure que cette obsession de vouloir éviter le tourisme comes at a cost. Et parfois, on aligne les kilomètres pensant trouver le truc incroyable et peu connu pour finalement se retrouver au milieu de rien ou face à des chiens et un gardiens en slip (true story, le water fun park, j’en parlerai plus tard si je trouve le temps)

J’ai ouvert quelques dossiers qu’il va falloir étoffer un peu, documenter et agrémenter de quelques photos ou vidéo glanées ça et là. Le temps, voici ce qui va certainement manquer. Pour le moment, je me contente de publier cette photo prise depuis le rooftop du dernier Hostel qui m’a hébergé. (Contre quelques euro, je vous rassure) Ainsi que la façade du café à côté de celui ou je me trouve en ce moment.

Ah et je vais sûrement poster des trucs avec des dates dans le passé. Je sais ça « ne se fait pas » mais je m’en fous je fais ce que je veux.

Une bonne journée pleine d’urbex (4)

Une bonne journée pleine d’urbex (4)

Le dernier site visité est sûrement le plus étonnant de la liste. Situé en carrément en ville dans un parc nommé Nien, c’est un immense bâtiment de 7-8 étage en relativement bon état et somme toute assez clean à l’intérieur, aucun débris de verre et vraiment très très peu de débris sur le sol. L’accès est presque invitant, les escaliers en bon état, et le street art à l’intérieur vraiment bluffant. Impossible de tout prendre en photo ni même de visiter toutes les pièces. On dirait même que le lieu est plus ou moins entretenu dans un certain sens.

Sur le toit, je trouve deux filles installées tranquillement pour admirer le coucher de soleil.. Vraiment étonnant comme endroit. Il semblerait qu’il soit tout à fait ok de visiter des bâtiments abandonnés voir même de se les approprier.

Le coucher de soleil depuis le bâtiment le plus haut, on voit qu’il y a des personnes sur le bâtiment plus bas.
Panoramique depuis le toit

On trouve un peu d’information et une video assez complète sur YouTube

Une bonne journée pleine d’urbex (3)

Une bonne journée pleine d’urbex (3)

En revenant à la voiture, je croise un type qui me demande si la grotte est dans le coin. Je lui réponds que je ne connais que la maison du dictateur et que je n’ai pas connaissance d’une quelconque grotte, désolé. M curiosité ayant été piquée, je commence a checker internet et en effet, il y a bien une grotte dans le coins. L’accès semble très merdique et relativement dangereux. Tout ce qui fait une bonne journée. Malheureusement il y a 7km de marche depuis le point où l’on peut laisser la voiture. Ça aurait été clairement possible mais le manque d’eau me pousse à rester prudent. Dommage, mais ce sera pour une autre fois.

Par contre, en retournant en direction de la ville, je fais un stop au Grand Chalet Hôtel. Sympas. N’ayant par pris la peine de changer de chaussures, la quantité de débris de verre me convainc de rester en dehors uniquement. Le bâtiment étant également très exposé à la vue des voisins, je m’évite des soucis supplémentaires. De plus, un dernier lieu reste sur ma liste et le soleil étant déjà bien bas, il ne faut pas trop trainer.

Il est possible de pénétrer par l’arrière sans enfreindre de loi ni se faire bouffer par un chien.

On trouve des vues aériennes directement sur Google maps

Une bonne journée pleine d’urbex (2)

Une bonne journée pleine d’urbex (2)

Plutôt content de cette découverte, je commence a regarder ce qu’il y’a dans les environs et là je tombe sur une indication étonnante: the Dictator’s shelter. Abandoned. Juste à quelques km d’où je me situe. Google maps m’indique que c’est accessible en voiture, c’est donc même pas discutable, il faut y aller.

Évidemment, google n’a pas toujours raison et les temps ont changé. Il y a maintenant une barrière routière qui empêche d’y accéder en voiture. Laissant les 5 derniers kilomètres à faire à pied. Pas un souci, je m’équipe et c’est parti pour un aller-retour de plus de 10km. Sans carte ni beaucoup de réseau, j’essaie de visualiser le trajet afin de ne pas me perdre en route.

Il me faut un peu moins d’une heure pour rejoindre cette espère de petite maison à la vue magnifique. Était-ce une maison de vacances? Un refuge? Un lieu de retraite ? Très étonnant. On voit que c’est peu visité car on trouve encore 2 baignoires et très très peu de graffitis ou de street art. Forcément sinon doit se taper 10km de marche avec des pots ou des bombes de peintures, ça décourage. La maison est sur 3 étages, il ne reste pas grand chose mais on devine la cuisine et les salles de bains sont assez obvious. La vue est incroyable. J’en profite pour manger mon pic nic sur place en profitant du silence et de la tranquillité du lieu.

Lunch avec vue

Des infos sur le dictator G. Papadopoulos, Un chic type on dirait. D’autres informations ici, rien n’est fact-checké donc mollo sur les critiques.. Ici

Une bonne journée pleine d’urbex (1)

Une bonne journée pleine d’urbex (1)

Après avoir passé la nuit dans un hotel en dehors de la ville qui ressemblait à un repère de la mafia, j’étais content de réaliser que j’avais mes deux reins et plus ou moins tous les autres organes en état et à leur place. Ça fait relativiser le petit déj inclus absolument nul que je n’ai même pas pris tellement il avait l’air dégeux.

Programme de la journée: Park of souls. Un truc que j’ai vaguement aperçu sur un site mais dont je n’avais pas trop compris le sens, des arbres ayant brûlés par le passé, un artiste les ayant taillés d’une certaine manière… bon fallait passer pour voir. Situé dans les montagnes, la route pour s’y rendre à pris plus de temps que la distance aurait laissé croire. Sur place, dans un virage, effectivement on peut voir 2-3 arbres morts taillés d’une certaine manière. Rien non plus à se rouler par-terre, il semblerait qu’il y en avait plus par le passé mais le temps à fait son office et il ne reste pas grand chose. Prêt à mettre cette découverte à côté des fails précédents, je me dirige vers la voiture pour redescendre quand j’aperçois une immense bâtisse.. qui semble complètement à l’abandon. Un énorme bâtiment genre ex-soviétique à peine caché par des petits arbres, juste de l’autre côté de la route. À se demander comment j’ai pu le rater. Sans trop y croire, je traverse la route sans aucune préparation, chaussures nulles, pas de drone, rien qu’un téléphone en main pour « aller voir ce qu’il en est »

Je découvre là un bâtiment encore plus grand qu’il semblait, avec au moins 6 étages et les entrées condamnées évidemment. Un peu de street art en extérieur mais l’intérieur est bien plus attractif. En faisant le tour, je repère deux entrées potentielles, toutes les deux crées de toutes pièces sur des fenêtres murées. De toute évidence, on a voulu braver l’interdit avant moi. Ce qui m’arrange. Au vu des débris par terre et vu la gueule des plafonds, il faut s’équiper un peu. De retour à la voiture, changement de chaussure et préparation d’un sac avec gants, 2 lampes frontales, eau, lunettes, chapeau et veste. Évidemment drone, camera et batteries supplémentaires just in case.

L’entrée est déconcertante de simplicité, et il me faut bien dix minutes de découverte du rez-de-chaussée ainsi que du sous-sol. Beaucoup de pièces sont jonchées de débris de plafond et de blocs de bétons tombés de dieu-sait-où. En continuant un peu, je découvre un escalier (que je nomme affectueusement le grand escalier, car je vais finir par en trouver 4 dans ce bâtiment, pas tous utilisables de manière sure) Une partie de l’escalier menant de l’étage 1 à l’étage 2 s’est littéralement effondré sur la partie de l’escalier menant au dit premier étage. Rendant compliqué son accès. Et impossible l’accès à l’étage 2. Cas cela ne tienne, on ne va pas s’arrêter là, l’accès au premier se fait assez bien au final, par contre le deuxième est définitivement hors d’atteinte. Depuis le grand escalier. En explorant cet étage très différent de l’étage 1, je découvre un autre escalier avec des marches en marbres qui semblent avoir été épargnées par les pilleur. Par contre, la partie qui mène du 1er au second est à nouveau manquante. Impossible de monter par ici sans matériel plus conséquent. En explorant plus, je découvre un 3ème escalier, très proche du second. Il semble plus modeste, comme un espèce d’escalier de service. Comme les deux précédents, la partie menant au second est manquante et on la devine en miette tout en bas.

Mais c’est sans compter ce que des personnes ont laissé sur place, il y a un amoncellement de petites poutres en bois entassées qui permettent de relier de manière hyper casse-gueule l’étage 2. Tout est bien branlant, tout semble participer à la définition d’une « mauvaise idée ». Je vais donc explorer encore l’étage pour voir si il n’y a pas un dernier escalier. Et bingo, oui il y en a un. Malheureusement c’est l’escalier le plus casse-gueule de tout le bâtiment, il manque un bon morceau pour se rendre au deuxième et contrairement aux 3 autres, il n’y a aucun murs, tout est détruit autour de l’escalier ce qui donne une sale impression de « j’ai pas hyper confiance en fait » Il faut se résoudre, c’est donc avec les poutres qu’il faudra monter. Ça se fait mieux qu’imaginé mais tout bouge tellement que la descente semble quasi impossible. C’est un problème pour plus tard.

Le reste des étages se gravissent assez bien, le bâtiment est immense et il est impossible de tout visiter. Le street art est intéressant mais pas autant qu’à l’extérieur. La difficulté d’accès explique peut-être un peu. Quoique dans certain endroits à Malte, il y avait du street art à des endroits hallucinants.

Une fois sur le toi, une petite session drone afin de bien se rendre compte de l’immensité du lieu. Je découvre sur internet que cet endroit était un sanatorium par le passé, n’étant pas vraiment au courant de ce que c’est ni de son histoire, je vais faire ça tout à l’heure.

Voilà pour la descente, j’ai opté pour les escaliers de service jusqu’à l’étage 2 puis les escaliers super casse-gueules en serrant les fesses et c’est passé. Retour par le grand escalier pour terminer au rez-de-chaussée.

Voici quelques infos: Sanatorium

Une journée en capitale

Une journée en capitale

Après deux fails coup sur coup, il était temps de peut-être se concentrer sur d’autres choses. C’est donc naturellement que je me suis dirigé vers une colline surplombée d’une égalise (une autre, encore) avec un mec qui vraisemblablement avait beaucoup de choses à dire (ou prier) Vue incroyable sur la ville en-dessous et rencontre avec une habitante du coin qui à l’air de raffoler des fruits de cactus, elle en avait partout sur la tête et semblait heureuse et pressée de se rendre quelque part. Les quelques touristes croisés sur sa route ne l’ont pas perturbée le moins du monde.

Ah mais j’oubliais, petit lunch sur la plage quand même histoire de dire que c’est fait et que oui on peut manger sur la plage fin octobre en Europe. Faut profiter. Petit détour pour voir le temple d’Arthemis. Bon c’était fermé le temps d’arriver j’ai donc juste une photo volée car sortir le drone paraissait overkill quand même.

On devine les ruines du temple au loin