Encore un de ces noms impossible à se souvenir ou à prononcer jusqu’au moment où l’on quitte l’endroit.
8:02, prêt à embarquer un ferry pour rejoindre Cebu city à deux heures d’ici. De Tagbilaran, je n’aurai pas vu grand chose en somme. Censé passer quelques jours dans le coin pour explorer Bohol et les chocolate hills, finalement C’est en coup de vent que j’ai à peine le temps de faire réparer ma veste et dire au revoir aux trois français avec qui j’ai fait le trek dans les rizières.
Évidement derrière ces changements de programme, il y a une postcard en transit entre Bâle et l’île de Cebu. Aux dernières nouvelles elle se trouvait à Manila prête à rejoindre Cebu city. L’idée est donc de l’attraper au vol au centre TNT de Cebu avant qu’elle ne soit envoyée dieu sait comment à Moalboal. (L’idée de la faire envoyer là-bas est certainement la plus mauvaise jusqu’à présent, si l’on exclu le fait de ne pas avoir pris de café ce matin)
Il y a deux catégories de siège dans le ferry; 500 peso avec l’air conditionné et 400 sur le pont avec les gueux. Mais en fait je me rend compte qu’il y a une troisième catégorie; en haut tout à l’arrière et collé à la porte des toilettes. Je dois littéralement me lever quand quelqu’un doit aller aux gogues. Cette dernière catégorie est au même tarif que la précédente par contre.
Les deux heures vont peut-être être plus longues que prévues.
Tiens le Mec qui voyage avec des coqs vivants dans des paniers en osier vient de descendre en grade. Il quitte la zone des toilettes pour aller à l’air conditionné. Est-ce une faveur de l’équipage pour le bien des animaux?
Il faudra quand même raconter un peu comment j’ai faillit y passer en allant trekker dans les rizières la semaine passée.