Une bonne journée pleine d’urbex (1)

Radoté par bre

le 28 Oct 2024
et il s’excite sur Coups de coeur | Urbex | Voyage

Après avoir passé la nuit dans un hotel en dehors de la ville qui ressemblait à un repère de la mafia, j’étais content de réaliser que j’avais mes deux reins et plus ou moins tous les autres organes en état et à leur place. Ça fait relativiser le petit déj inclus absolument nul que je n’ai même pas pris tellement il avait l’air dégeux.

Programme de la journée: Park of souls. Un truc que j’ai vaguement aperçu sur un site mais dont je n’avais pas trop compris le sens, des arbres ayant brûlés par le passé, un artiste les ayant taillés d’une certaine manière… bon fallait passer pour voir. Situé dans les montagnes, la route pour s’y rendre à pris plus de temps que la distance aurait laissé croire. Sur place, dans un virage, effectivement on peut voir 2-3 arbres morts taillés d’une certaine manière. Rien non plus à se rouler par-terre, il semblerait qu’il y en avait plus par le passé mais le temps à fait son office et il ne reste pas grand chose. Prêt à mettre cette découverte à côté des fails précédents, je me dirige vers la voiture pour redescendre quand j’aperçois une immense bâtisse.. qui semble complètement à l’abandon. Un énorme bâtiment genre ex-soviétique à peine caché par des petits arbres, juste de l’autre côté de la route. À se demander comment j’ai pu le rater. Sans trop y croire, je traverse la route sans aucune préparation, chaussures nulles, pas de drone, rien qu’un téléphone en main pour « aller voir ce qu’il en est »

Je découvre là un bâtiment encore plus grand qu’il semblait, avec au moins 6 étages et les entrées condamnées évidemment. Un peu de street art en extérieur mais l’intérieur est bien plus attractif. En faisant le tour, je repère deux entrées potentielles, toutes les deux crées de toutes pièces sur des fenêtres murées. De toute évidence, on a voulu braver l’interdit avant moi. Ce qui m’arrange. Au vu des débris par terre et vu la gueule des plafonds, il faut s’équiper un peu. De retour à la voiture, changement de chaussure et préparation d’un sac avec gants, 2 lampes frontales, eau, lunettes, chapeau et veste. Évidemment drone, camera et batteries supplémentaires just in case.

L’entrée est déconcertante de simplicité, et il me faut bien dix minutes de découverte du rez-de-chaussée ainsi que du sous-sol. Beaucoup de pièces sont jonchées de débris de plafond et de blocs de bétons tombés de dieu-sait-où. En continuant un peu, je découvre un escalier (que je nomme affectueusement le grand escalier, car je vais finir par en trouver 4 dans ce bâtiment, pas tous utilisables de manière sure) Une partie de l’escalier menant de l’étage 1 à l’étage 2 s’est littéralement effondré sur la partie de l’escalier menant au dit premier étage. Rendant compliqué son accès. Et impossible l’accès à l’étage 2. Cas cela ne tienne, on ne va pas s’arrêter là, l’accès au premier se fait assez bien au final, par contre le deuxième est définitivement hors d’atteinte. Depuis le grand escalier. En explorant cet étage très différent de l’étage 1, je découvre un autre escalier avec des marches en marbres qui semblent avoir été épargnées par les pilleur. Par contre, la partie qui mène du 1er au second est à nouveau manquante. Impossible de monter par ici sans matériel plus conséquent. En explorant plus, je découvre un 3ème escalier, très proche du second. Il semble plus modeste, comme un espèce d’escalier de service. Comme les deux précédents, la partie menant au second est manquante et on la devine en miette tout en bas.

Mais c’est sans compter ce que des personnes ont laissé sur place, il y a un amoncellement de petites poutres en bois entassées qui permettent de relier de manière hyper casse-gueule l’étage 2. Tout est bien branlant, tout semble participer à la définition d’une « mauvaise idée ». Je vais donc explorer encore l’étage pour voir si il n’y a pas un dernier escalier. Et bingo, oui il y en a un. Malheureusement c’est l’escalier le plus casse-gueule de tout le bâtiment, il manque un bon morceau pour se rendre au deuxième et contrairement aux 3 autres, il n’y a aucun murs, tout est détruit autour de l’escalier ce qui donne une sale impression de « j’ai pas hyper confiance en fait » Il faut se résoudre, c’est donc avec les poutres qu’il faudra monter. Ça se fait mieux qu’imaginé mais tout bouge tellement que la descente semble quasi impossible. C’est un problème pour plus tard.

Le reste des étages se gravissent assez bien, le bâtiment est immense et il est impossible de tout visiter. Le street art est intéressant mais pas autant qu’à l’extérieur. La difficulté d’accès explique peut-être un peu. Quoique dans certain endroits à Malte, il y avait du street art à des endroits hallucinants.

Une fois sur le toi, une petite session drone afin de bien se rendre compte de l’immensité du lieu. Je découvre sur internet que cet endroit était un sanatorium par le passé, n’étant pas vraiment au courant de ce que c’est ni de son histoire, je vais faire ça tout à l’heure.

Voilà pour la descente, j’ai opté pour les escaliers de service jusqu’à l’étage 2 puis les escaliers super casse-gueules en serrant les fesses et c’est passé. Retour par le grand escalier pour terminer au rez-de-chaussée.

Voici quelques infos: Sanatorium

T’as vraiment trop de temps? Y’a d’autres trucs par ici alors …

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